Confrontée au problème des poux de façon récurrente depuis des années, je me disais depuis longtemps que le manque d’efficacité des traitements n’était pas forcément en cause (j’ai souvent réussi à m’en débarrasser, ils sont toujours revenus), pas plus que les autres parents de l’école qui soi-disant ne traitent pas (je suis « les autres » pour les autres, et mes enfants ont sûrement déjà contaminé les leurs, pourtant je traque les parasites…).
Non, j’ai simplement considéré que le souci venait du manque de synchronisation entre les parents. Faire un shampoing à mes trois enfants et leur passer le peigne anti-poux prend un temps fou, alors si je reçois un mot dans le cahier le mardi « Les poux sont de retour ! », je n’aurai peut-être pas le temps de traiter avant le week-end… Mais les parents d’Inès, qui eux, sont au taquet, vont peut-être gérer la chose dès le mardi soir ! Donc jeudi, Inès sera épouillée et ma Suzanne encore pouilleuse… Jeudi et vendredi, les poux ont largement le temps de passer de la tête de Suzanne à celle d’Inès, à nouveau contaminée, et lundi quand Suzanne revient à l’école épouillée, c’est Inès la pouilleuse… et c’est reparti !!